Établissement public d’enseignement général, l’école secondaire auprès de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France est également celui qui pratique un enseignement approfondi de langues étrangères. Elle a été créée en septembre 1954 par décision du Ministère des Affaires Étrangères de l’URSS.
A ses débuts, elle n’offrait que les cours d’une école primaire et ne comptait que 22 élèves répartis sur 4 premières années d’études.
Mais en 1960 l’école passait déjà à 7 années d’enseignement et à ce stade, a accueilli  en totalité 196 élèves.

Le parcours  scolaire assuré par l’école a été allongé d’une année supplémentaire,  la 8-ième, en 1972 et s’est maintenu sous cette forme jusqu’à  l’année 1983, le nombre d’élèves ayant fréquenté l’établissement s’élevant à 210 pour cette période de son histoire.
La réforme de l’enseignement secondaire mise en œuvre dans le pays,  a été l’occasion de réorganiser l’école auprès de l’Ambassade de l’URSS en France en lui imposant le cycle complet de 11 années d’études.

A l’heure actuelle, forte de son homologation officielle et de son statut d’établissement public d’enseignement général, l’école bénéficie du label prestigieux d’établissement pratiquant un enseignement approfondi de langues étrangères.
Ainsi, notre école existe-t-elle depuis 56 ans déjà et assume avec fierté un bilan de 710 élèves ayant bénéficié du cursus proposé et dont une quinzaine s’est vu décerner des médailles d’or et d’argent en guise de hautes  récompenses d’État sanctionnant  les études les plus réussies. En voici la liste :
1991 - Ochkova Olga, Riabova Irina;
1992 – Soukhanov Igor, Fomina Maria;
1996 – Alexandrova Svetlana, Volodina Olga;
1999 – Novikov Léonid, Rozov Maxime;
2001 - Alimova Julia;
2002 - Pantileeva Eugénie,  Savkova Natalia;
2003 - Valko Mickaïl, Bogoliubova Maria;
2004 – Koloskova Natalia;
2005 – Sobol André;
2006 – Ovchinnikova Assia;
2007 – Krasilnikova Maria;
2008 – Simonenko Ekaterina;
2009 – Kornuchina Elena, Chevtsov Alexei, Petrovitchev Alexandre;
2011 – Cherkashin André;
2012– Kozlova Valeria, Silantiev Sergey;
2013– Kochkurov Egor;
2015– Pletnev Valery;
2016– Bondarenko Nathalia, Matvienko Anastasia, Prostakov André;
2017– Dudko Ivan, Longley André, Kosareva Anastasia;
2018– Smakova Dana;
2019– Kriuchenko Maria, Meshkova Ekaterina, Iusupova Olga.
2020– Larina Victoria Viktorovna, Markovsky Sergey Alekseevich, Minkevich Kazimir Vladimirovich

De nos jours, l’école secondaire d’enseignement général auprès de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France est un centre d’apprentissage et d’éducation axé sur les connaissances et la culture mais aussi sur la santé et les activités extrascolaires.
Elle répond à la mission d’accueillir  un contingent très hétérogène et  doit prodiguer, par conséquent, un enseignement accessible à tous en créant les conditions pour  un développement harmonieux de la personnalité de chacun.
Le plan éducatif d’un établissement d’enseignement général pour l’année scolaire 2016-2017 est élaboré sur la base

  1. du Plan éducatif Fédéral pour les établissements d’enseignement général de la Fédération de Russie chargés des programmes d’enseignement général (ordonnance du Ministère de l’Éducation Nationale du 09.03.2004 N 1312) ;
  2. des normes réglementaires (point 2.9 du plan éducatif « Normes d’hygiène applicables au processus d’enseignement et d’éducation »).

La réalisation des objectifs de l’école se conçoit dans un espace éducatif intégral où il n’y a pas de frontière entre l’enseignement et l’éducation.
                       

Voilà ce que nos élèves pensent de notre école :

«L’école nous ouvre les portes du grand monde des connaissances. Dès le plus bas âge, nous faisons connaissance avec de nouvelles sciences, nous apprenons à lire et à écrire, nous étudions des grandes œuvres d’écrivains célèbres, nous apprenons à vivre.
Je veux vous parler de mon école. A mon avis, elle est idéale et chacun peut être fier de faire ses études dans une aussi merveilleuse école. Nous sommes peu  nombreux, pour cela les relations entre les élèves et les professeurs sont étroites. Mon école comporte des lieux de travaille et de culture comme, par exemple, une immense salle de concerts et de musique. Les classes sont confortables  pour le travail et sont aménagées par les élèves et les enseignants eux-mêmes. Les professeurs nous font beaucoup travailler, mais ils nous laissent de la liberté en ce qui concerne notre créativité et le développement de nos initiatives. J’attache une attention primordiale à la maîtrise des langues : si on maîtrise sa langue maternelle et une langue étrangère (pourquoi pas deux ?), toutes les portes des connaissances sont ouvertes et on peut affronter les pires tempêtes de sa vie. »
Mickaël N.
« Je fais mes études à Paris à l’école auprès de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France. Je suis en 6-me. J’aime mon école parce que tous les professeurs sont très bons. Notre école est très sportive : après les leçons nous faisons du sport – football, tennis de table, volley… Dans mon école on organise beaucoup d’événements tels que compétitions sportives ou concerts. Malgré ses petites dimensions notre école est très ensoleillée et très confortable. C’est la meilleure école au monde ! » Sacha F.
« Je fais mes études à l’école secondaire  auprès de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France. J’aime mon école. Nous avons 15 classes, une bibliothèque, une salle de concerts, le bureau du directeur etc. Tous nos enseignants sont très bons. Ils nous font apprendre et aimer les matières qu’ils enseignent. J’ai beaucoup d’amis parmi les élèves. Nous avons beaucoup de cercles, tels que volley, tennis, danse, art plastique etc. Nous suivons encore des cours supplémentaires. » Katia V.
« Je fais mes études dans l’école unique à Paris. Elle est plus petites que les écoles à Moscou – il y a moins de classes et moins d’élèves, mais c’est une école internationale. Les enfants russes, français, kazakhs, biélorusses, britanniques étudient ensemble. Ils sont tous intéressés par la langue et la littérature russes. Voilà pourquoi mon école fonctionne sous l’égide de l’UNESCO. Je suis très fier d’étudier dans cette école ! » André P.
« J’aime bien l’école à l’Ambassade de Russie en France. Ma matière préférée est la technologie car on s’amuse bien à faire des choses en bois, mais il y a de la broderie qui ne m’amuse pas autant. Comme matière préférée j’ai encore l’EPS (Education Physique Sportive – le sport). J’ai passé 7 ans à l’école française et j’aime plus l’école russe car :
les cours finissent à 13 heures environ ;
les professeurs sont très bons ;
il y a beaucoup de bons amis ;
les gens vous accueillent malgré tous vos défauts …
            Je vous conseille vivement d’aller faire vos études à l’école russe auprès de l’Ambassade de Russie en France. »
Anton B.
            « J’aime ma maîtresse Elena Arkadievna, elle est très sympathique. Elle parle anglais très bien. J’aime mon prof de maths, elle explique bien et elle est juste. Et aussi le prof de biologie et de géographie. J’apprends beaucoup et c’est très intéressant. J’aime qu’on ne travaille à l’école que les matins et après on a beaucoup de temps libre. En été les vacances sont longues – trois mois, ce qui est très bien. En plus il n’ya que 12 personnes dans ma classe. J’ai beaucoup d’amis dans la classe. Chaque mardi je vais à l’école dans l’après-midi pour jouer au ping-pong avec mon professeur de sport. » Lucas W.
            « J’aime mon école parce que ça ne dure que les matins. Il n’y a que 12 élèves dans ma classe et c’est bien parce que nous avons plus de contact avec l’enseignant. J’ai beaucoup d’amis. Presque tous les profs sont gentils. Dans mon école j’apprends beaucoup de choses parce que les profs arrivent bien à nous expliquer.
            Je crois que mon école est la meilleure de toutes les écoles ! »
Dominique W.
«J’aime beaucoup mon école parce qu’on y peut recevoir une bonne formation grâce à la bonne qualité de l’éducation. En même temps nos classes ne sont pas vraiment nombreuses et les cours finissent à 14 heures… Ayant terminé cette école on peut choisir entre les Université russes et françaises et continuer ses études à Paris. Ça nous donne plus de liberté de choix dans la vie… Nous ne sommes pas nombreux dans notre école ce qui nous permet de nous sentir comme en famille, une grande famille unie… Ici les professeurs tâchent d’éveiller en nous un grand intérêt pour toutes les disciplines et de nous faire manifester toutes nos capacités et nos meilleures qualités… Nous avons des cours supplémentaires gratuits pour ceux qui en ont besoin et beaucoup d’activités sportives et artistiques (aussi gratuites) ce qui nous aide de rester toujours en bonne forme physique et morale.   Notre école est la meilleure !»                   Les élèves de la terminale.

             Le blocus de Leningrad
            Le 8 septembre 1941 le blocus de Leningrad a commencé… Pendant 872 jours les habitants de cette ville seront obligés pour survivre de lutter contre le froid, la faim, les bombardements. La mort emportera 1,5 millions de personnes. L’un des symboles du blocus est une petite fille, Tanya Savitcheva. Dans un carnet elle va noter les dates des décès des membres de sa famille : sa mère, sa grand-mère, sa sœur, son frère et ses deux oncles. Sa dernière note sera : «Les Savitchev sont morts. Tous sont morts. Tanya est restée seule.» Quand je lis ces phrases, j’ai des fourmis dans le dos. Une petite fille reste seule dans une cité où on a froid, où l’on a faim, où l’on a peur, où la mort rode… Toute seule! Chaque fois que je pense au blocus de Leningrad, je prie pour ceux qui sont morts pendants ce siège, pour ceux qui y ont perdu des proches et pour ceux qui ne sont pas nés à cause du blocus. Je dis merci à Dieu de ne pas avoir été témoin de cette époque affreuse! Prions tous pour que cela ne se reproduise jamais!
            Sophie Gomez, 8-ème classe

             Le siège de Leningrad 1941-1944
            D’une durée de 900 jours entre septembre 1941 et janvier 1944, le siège de Lenigrad coûte la vie à un million d’habitants, morts de froid, de bombes, de faim. Les bombardements nazis sont intenses et très violents, des milliers de bâtiments sont détruits. La ville manque de provision et d’électricité. La population n’a pas de possibilité de se déplacer par les tramways, il fait très fraoid dans les bâtiments, la température est près de moins 20 et parfois moins 40°C. Les gesn sont obligés de manger de la colle, des animaux domestiques, du cuir. Très souvent les gens tombent dans la rue et meurent ; il ne reste pas de places pour enterrer les cadavres. Ensuite il y a une épidémie de typhus qui touche un grand nombre de survivants. Le 27 janvier 1944 les forces soviétiques ont éliminé la possibilité de la capture de la ville.L’opération «Iskra» avzit permis d’évacuer les civils et les gens ont eu de la nourriture. A mon avis, c’est un acte héroïque des habitants de Léningrad qui ont survécu à ce cauchmar.
            Kazimir M., 11-ème

             Le siège de Leningrad
            Incontestable : le blocus de Leningrad c’est un événement monstrueux de la Seconde guerre mondiale qui a duré 872 jours. Une tragédie pour le peuple russe avec 1,5 millions d’habitants morts de faimet de maladies. Ce blocus a commencé le 8 septembre 1941 avec la chute de la forteresse de Schlüsselburg, sur la Neva. Et donc Leningrad n’était plus lié au reste de l’Union Soviétique. Pourtant la ville ne capitule pas alors que 80 % des raids aériensallemands étaient réalisés contre elle Cela souligne encore une fois l’héroïsme du peuple russe. Néanmoins, malgré toutes les sources disponibles, il est impossible de décrire avec des mots toutes les émotions des gens assiégés. Pour les comprendre il fallait être participant de l’événement qu’ils avaient vécu.
            Kostya P., 9-ème

             Le siege de Leningrad
            C’était terrible. Il n’y avait presque pas de nourriture, les gensmouraient de faim. L’hiver était trop froid. Les léningradois mouraient plus à cause des maladies, que des bombardement. Chaque jour ils voyaient les morts par terre dans les rues. Pour obtenir plus de nourriture les gens mélangeait la farine avec des scuires et de la terre! C’était une mauvaise «nourriture», mais les habitants n’avaient pas de choix. Les bombes explosaient tuant énormement de gens dans leurs appartements, personne n’était sauvé sous les débris après les bombardements. Les 872 jours de blocus finissentenfin. C’est la fin des temps difficiles pour les léningradois, quelle joie avaient-ils! Ils ont resisté pendant le blocus aux nazis grace à leur endurance et et leur courage. C’est pour ça qu’on ne doit jamais oublier ceux, qui sont tombés sous les armes des nazis en defendant leur Patrie, ceux, qui se sont fait exploser avec des chars ennemies, ceux, qui ont donné leurs vies pour nous et ceux dont la courage n’avait pas de limites.
            Sonia Popova, 8-ème classe

             Blocus de Leningrad
            Le 8 septembre 1941 le siège de Leningrad a commencé : la ville était entourée et perdait contact avec le monde entier. Mais contrairement aux prévisions des nazis qui pensaient qu’un blocus ferait rapidement tomber la ville, les Leningradois isolés, attachés à leur ville résistaient avec endurance et courage. Pendant presque 3 ans des choses terribles et douloureuses se sont produites avec les habitants de la ville : lorsqu’il n’y avait plus de viande, même de chiens ou de chats, il y a eu des cas de cannibalisme. Avec la famine il y avait qussi le froid. Les températures descendaient à -38°C. La faim et le froid sont les principales causes de la mortalité des Leningradois, devant les bombardements. A la fin du blocus il ne reste plus que 600 000 personnes dans la ville (1 millions de morts). Malgré toutes les difficultés et les procès fournis aux habitants de Leningrad le blocus a fini le 27 janvier 1944 et certaines personnesont survécu. En 1965 Leningrad a reçu le titre de ville-héros de l’URSS. Le blocus de Leningrad devrait servir d’exemple du courage et de la force du peuple russe. Nous devons nous souvenir de ce qui s’est passé et être fiers de notre peuple.
            Taïssia S., 9-ème classe

             Le siège de Leningrad
            Tout le monde sait qu’il y a 76 ans la ville de Leningrad, assiégée par les Allemands, a été libérée par l’Armée rouge. Pendant près de 900 jours Leningrad a défendu son droit à la vie, à l’existence même. Les habitants ont vécu des choses terribles. Les Allemands bombardaient non seulement des installations militaires mais aussi les usines, les dépôts de nourriture, les hôpitaux et les maisons. Les gens mouraient de faim. La famine était l’un des plus terribles problèmes du siège. Les gens se nourissaient de pain et de ce qu’ils trouvaient autour. Les rations pour les enfants, les personnes à charge, les employés ont été réduites à 125 grammes de pain par jour. Imaginez juste quelle horreur les gens ont vécue ! La seule possibilité de se sauver était le lac de Ladoga. Il servait de route par laquelle on pouvait livrer de l’alimentation. Mais ce chemin n’était pas complètement sûr, car les Allemands le bombardaient. On appela le lac «Le chemin de la vie». Des milleirs de morts, la famine, les bombes, le froid (qui atteignait -30°C et même -40°C) – tout cela était à Leningrad. Mais ses habitants ne désespéraient pas. Ils croyaient seulement au meilleur. Les gens, même les enfants, devaient travailler. Ils n’avaient même pas la force de soulever quoi que ce soit, ils tombaient et mouraient dans les rues. Tout pour la victoire et la libération de leur terre. De vrais patriotes ! Enfin le 27 janvier 1944 les troupes de l’Armée rouge ont libéré la ville. Le blocus de Leningrad est fini. Plus de 1,5 millions de morts. Ce terrible événement a duré 872 jours. Tous ces jours le peuple russe, malgré la douleur, la famine et la souffrance restait courageux, fort et uni. Le blocus de Léningrad est entré dans l’histoire comme l’un des événements les plus terribles et destructeurs. En 1965 Léningrad reçoit le titre de Ville-héros de l’URSS.
            Anastasia T., 9-ème classe

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